Projets

Dragage

Port d'Anvers - Dragage avant nouveau mur de quai

Un nouveau mur de quai a été construit sur le quai du canal B2 à Anvers, à la demande de l'Autorité portuaire d'Anvers. Le mur de quai de plus de 800 mètres de long est l'un des plus lourds de Belgique et offre un mouillage de 17 mètres de profondeur. Le nouveau mur de quai permet désormais aux navires plus grands et plus profonds de s'amarrer.

Ghent Dredging a dragué la zone entre l'ancien et le nouveau mur de quai, ainsi que la zone devant l'ancien mur de quai, à une profondeur de 2,5 m DNG. Aertssen, notre partenaire au sein du groupement, a pris en charge les travaux de terrassement à sec entre l'ancien et le nouveau mur de quai. Cela représentait un volume à draguer de plus de 1,4 millions de mètres cubes. Dans le même temps, l'ancien mur de quai a également été démoli par phases successives.

Les travaux ont dû être achevés dans un délai record de 30 semaines, défi relevé avec brio. Ghent Dredging a utilisé à cet effet sa drague suceuse désagrégatrice «Ouistreham» et ses deux plus grands pontons de dragage GDVI et GDVII. Sur le chantier, 20 barges étaient à l'œuvre pour transporter l'ensemble des terres draguées vers les différentes destinations.


Port de Blankenberge - Entretien du chenal du port et remise en état de la plage

L’entrée du Port de Blankenberge a déjà été draguée à plusieurs reprises par notre CSD Ouistreham.

Canal Gand-Ostende - Dragage d'entretien et élargissement du coude de Beernem

1 077 000 m³ de sédiments ont été dragués sur le canal Gand-Ostende. Une partie entrait dans le cadre d'un dragage d'entretien, tandis que l'autre devait être évacuée dans le cadre de la suppression d'un méandre.

Une fois ce méandre supprimé, la nouvelle portion de canal a fait l'objet de défenses de berges et d'enrochements.

Entre Aalter et Beernem, des munitions (grenade, missile air-sol, sol-sol et bombes chimiques) ont été mises au jour lors des travaux de dragage. Il a ainsi été décidé de munir l'atelier de dragage d'un tamis afin de séparer ces munitions des sédiments dragués.



Canal de Caen - Ouistreham - Construction d'un nouveau bassin d'évitage

Afin de réduire le temps de navigation des plus gros navires de commerce reliant Caen à Ouistreham, qui étaient jusqu'alors obligés de se rendre jusqu'au bassin d'Hérouville pour faire demi-tour, les Ports Normands Associés (PNA) ont confié à Ghent Dredging les travaux d'extension de la zone d'évitage située 500 m en amont du Terminal de Blainville.

Notre drague à disque désagrégateur, mise en service sur ce chantier et baptisée pour l'occasion « Ouistreham », a ainsi dragué 200 000 m³ de sédiments évacués vers les terres et 2 dépôts de sable sur une distance de 2 200 m.

Deûle - Recalibrage pour le gabarit 3 000 tonnes (bief Deûlémont-Lille)

Après avoir réaménagé les berges de la Deûle en prévision du passage du canal au grand gabarit, Ghent Dredging a lancé la seconde phase des travaux qui consistait à rendre plus profond et élargir le rectangle de navigation afin que le canal devienne navigable pour les navires de 3 000 tonnes.

Dans un premier temps, seul le bief de Comines a été dragué. Il s'étend de la frontière belge de Warneton jusqu'à l'écluse de Quesnoy-sur-Deûle. Les boues de dragage ont été stockées sur le terrain de dépôt de Quesnoy-sur-Deûle. Une fois ce dernier rempli à 100% de sa capacité, Ghent Dredging a aménagé sa couverture finale à l'aide de terres argileuses avant de poursuivre le dragage en transportant les sédiments sur le terrain de dépôt de Saint-Omer.


Durme - Dragage d'entretien et création de 3 stocks de sable

Ghent Dredging a commencé les travaux de dragage d'entretien sur la Durme pour le compte de « Waterwegen en Zeekanaal ». L'objectif était double :

a. élargir le gabarit de la rivière en vue de rétablir la capacité d'écoulement de la Durme

b. réaliser 3 stocks de sable de 400 000 m³ destinés aux digues des zones d'inondation prévues le long de la Durme.

Les travaux ont été réalisés avec notre CSD Ouistreham et le sable a été pompé dans des conduites flottantes et terrestres vers les stocks de sable dénommés « Bunt », « Klein Broek » et « Groot Broek ».

Après l'aménagement préalable des stocks, les travaux de dragage ont commencé à hauteur de l'embouchure de la Durme dans l'Escaut. Les travaux ont pris fin en amont du pont historique Mira à Waasmunster.

Grâce à une intervention active pendant le processus de pompage, les particules fines (63 µm) ont été rincées et capturées dans le bassin de décantation. Seul le sable plus grenu a été retenu pour construire les futures digues.

La fraction des boues a été séchée par lagunage actif et mise en dépôt ultérieurement à l'extérieur du chantier.

Canal d'Haezebrouck – Assainissement du cours d'eau et réaménagement des berges

Ghent Dredging a exécuté le dragage d'entretien du canal d'Hazebrouck. Après une longue phase d’appel d’offres, la proposition technique et financière de Ghent Dredging a été retenue comme la plus performante par l'USAN (Union des Syndicats des Assainissements du Nord).

Au total, 18 000 m³ de boues fortement polluées ont été draguées et transportées vers notre centre de traitement et de lagunage Rodenhuizedok à Gand, en Belgique. Le dragage en lui-même a été réalisé avec une pelle Menzimuck dont les pieds articulés permettent de se mouvoir au-dessus de l'eau jusqu'à 1,20 m de tirant d'eau. Les matériaux de dragage ont été transportés le long du canal à l'aide de 4 petits remorqueurs poussant des barges de 40 m³. Ensuite, les boues ont été chargées dans des camions étanches à l'aide d'une grue hydraulique avec grappin. Afin de ne pas bloquer la circulation aux riverains qui empruntent quotidiennement le chemin bordant le canal, la grue était positionnée sur un pont provisoire enjambant le canal.

À l’issue du dragage, 250 m de tunage ont été réalisés derrière les maisons dans le centre de La-Motte-au-Bois. En fin de travaux, le chemin de halage a été remis en état avec une nouvelle couche d'enrobé.

Après l'achèvement du dragage, le client a continué à travailler à la reconstruction complète des berges du canal avec un programme de renaturation (hors lot).



Canal Ypres-Yser - Dragage d'entretien

Le canal d’Ypres à l'Yser n'avait plus été curé depuis un certain temps. Une fois le budget débloqué pour draguer un passage dans le canal, Ghent Dredging a effectué la moitié du travail, du côté d'Ypres.

Ce projet est un parfait exemple de la complémentarité entre la section dragage et la section environnement de l'entreprise pour la réalisation de vos projets.

Le dragage a été effectué à l'aide d'une pelle de 14 tonnes sur un ponton muni de pieux d'ancrage hydrauliques.

Les barges chargées ont été amenées par remorqueurs vers le ponton de déchargement où une pelle hydraulique munie d'une pompe DOP1815 les attendait. Après délayage des boues avec de l'eau circulant en circuit fermé, les boues curées ont refoulées vers le champ de séchage.

Sur le champ de séchage, après l'adjonction de polymères, les boues ont été stockées dans des contenants en géotextile. Ces géoconteneurs permettaient à l'eau de s'évacuer au travers de mailles et, au bout de quelques jours, les boues sèches ont pu être évacuées.

Les terres ainsi récupérées ont été envoyées vers des centres de traitement agréés.


Canal de Roubaix – Dragage en milieu urbain et traitement des boues

Dans le cadre du projet européen « Blue Links » visant à remettre en navigation les canaux de la liaison Deûle-Escaut, Ghent Dredging s'est vu confier les travaux de dragage du canal de Roubaix, entre la frontière belgo-française (vers l'Escaut) et la Deûle, soit 80 000 m³ de sédiments sur le bief de partage (9 écluses) et 80 000 m³ de sédiments sur la rivière de la Marque canalisée à draguer.

Les travaux comprenaient entre autres :

  • Construction de champs de lagunage d'une superficie de 4,5 ha répartis en 3 bassins sur l'ancien terril du Sartel à Wattrelos,
  • Confinement par matelas bentonitique et mise en place d'un champ drainant,
  • Création d'un bassin de décantation d'environ 1 200 m² destiné à récolter les eaux de percolation et de ressuyage des champs de lagunage.
  • Analyse et rejet au canal dans la limite des règles environnementales françaises.
  • Aménagement de deux quais de déchargement pour le transport par camion via le réseau routier de la métropole lilloise.

Les travaux de dragage ont été menés à l'aide de deux pontons flottants ancrés et de barges au gabarit campinois (55 m x 7,20 m x 2,50 m pour un tonnage de 400 à 650 tonnes), selon des cadences de curage comprises entre 450 et 1 000 m³ par jour, en fonction des distances à parcourir sur le canal.

Un terrain de dépôt d'une capacité d'accueil de 20 000 m³ a dû être aménagé afin d'accueillir les sédiments impropres à une dépollution par lagunage actif. Situé à Wasquehal au bord de l'autoroute A22-E17, cela a nécessité le terrassement d'un confinement de 40 000 m² avec mise en place d'une membrane MRC étanche et anti-contaminante, avec mise en place d'un drainage externe du talus autoroutier et rejet des eaux dans le Canal.

Au total, 130 000 m³ de sédiments ont été traités biologiquement dans le bassin de lagunage, avec des teneurs finales en eau inférieures à 30 %.


www.bluelinks2008.org

Brochure Blue Links

Lien vers Travaux de dragage Canal de l'Espierre

Canal de l'Espierre - Dragage d'entretien et traitement des boues

En présence de nombreuses personnalités belges et françaises, les premiers bateaux de plaisance ont pu emprunter à nouveau la connexion historique entre l'Escaut et la Deûle, après 30 ans de fermeture à la navigation.

Ghent Dredging est fier d'avoir participé activement à ces travaux, en draguant côté français d’une part le canal de Roubaix et la Marque pour le compte des Voies Navigables de France (partie amont du Canal de l'Espierre), puis côté belge d’autre part, en draguant le Canal de l'Espierre depuis l'embouchure de l'Escaut pour le compte du Service Public de Wallonie (département des Voies Hydrauliques).

Sur un tronçon de 8 kilomètres de long, ce sont 44 200 m³ de boues qui ont été draguées puis acheminées par de petites barges sur l'Escaut avant d’être transbordées dans des barges plus grandes afin d'être amenées 25 km en amont dans les installations de lagunage de SPW situées à Laplaigne.

Lien vers Travaux de dragage Canal de Roubaix

Seine – Agrandissement d'un bassin d'évitage en aval de Rouen

Le Port de Rouen a confié au groupement « Ghent Dredging - Dutch Dredging » les travaux d'agrandissement et d'approfondissement du bassin d'évitage de Hautot-sur-Seine (environ 10 km en aval de Rouen). Les travaux faisaient partie du programme du Port visant à rendre plus profonde d'un mètre la Seine entre Le Havre et Rouen afin qu’elle soit accessible aux plus grands navires.

Le contrat incluait entre autre le dragage de 800 000 m³ de sable, de limon, de gravier et de calcaire. Les déblais de dragage ont été transportés avec pousseurs et barges sur une distance de 30 kilomètres vers Yville-sur-Seine, où la suceuse-refouleuse a pompé le matériau sur une distance d'environ un kilomètre dans les différents dépôts.

Les principales caractéristiques du projet étaient les suivantes :

  • 400 000 m³ de dragage d'approfondissement à une profondeur de 9 mètres avec ponton de dragage « GD VI »
  • 300 000 m³ de dragage d'approfondissement à une profondeur de 15 mètres avec le cutter « Ouistreham »
  • 100 000 m³ de travaux de dragage d'entretien au niveau du bassin d'évitage existant au moyen d'une drague aspirante (DAM)
  • Pompage des quantités reprises ci-dessus sur l'ancienne Ballastière d'Yville-sur-Seine et gestion du rejet en Seine des eaux de pompage
  • D'autres tâches, telles que la suppression de 550 mètres de palplanches en acier et le concassage et le déchargement d'un caisson (50 m x 12 m x 2 m) en béton armé enfoui dans les berges » étaient également incluses

Canal de Neufossé – Dragage d'entretien et reconstruction d'un dépôt de boues à St-Omer

Dans le cadre d'un dragage d'entretien, 110 000 m³ de sédiments ont été retirés pour le compte des Voies Navigables de France, dans le canal de Neufossé à Saint-Omer. La même zone a été réinvestie des années plus tard, cette fois-ci pour draguer 150 000 m³.

Le dragage a à chaque fois été effectué à l'aide d'une pelle sur ponton pousseur, 3 barges et une suceuse-refouleuse. Le terrain de dépôt de 10 ha a été réaménagé dans le respect des zones protégées existantes : terrassement, pose de PEHD, pose d’éclusettes, etc.

Les sédiments ont été transportés via des barges et refoulés par une suceuse avec l'eau de retour du terrain de dépôt. De cette manière il n'y avait pas de vidange d'eau vers le canal.




Génie hydraulique

Nèthe - Réaménagement du Polder de Lier

Ghent Dredging a été chargé par l'autorité flamande des voies navigables de construire un nouvel ouvrage de drainage dans le Polder van Lier. Ce polder d'une superficie de 156 hectares assure la gestion des eaux autour de la Nèthe inférieure. La zone d'inondation contrôlée fait partie d'une chaîne de zones d'inondation située le long des rivières à marée qui réduit considérablement le risque d'inondation. Lorsque la Nèthe déborde de son lit, le Polder sert de bassin tampon en stockant l'eau. La construction d'un sas plus grand permet à l'eau de s'écouler plus rapidement hors de la zone, de sorte que la capacité de stockage de l'eau devient à nouveau plus importante.

Outre sa fonction de gestion de l'eau, le polder remplit également une mission écologique. Chaque jour, l'eau entre dans le polder à marée haute et l'écluse évacue l'eau dans la Nèthe à marée basse. La croissance naturelle de cette zone constitue un habitat idéal pour de nombreux animaux et plantes. Un étang écologique a été créé près de l'écluse. Avec les canaux et les ruisseaux, ce bassin assure la présence permanente d'eau dans la région, ce qui augmente considérablement la biodiversité de la zone.

Outre la construction de la nouvelle structure de drainage, la digue de débordement et les infrastructures environnantes ont également été rénovées. La digue de débordement a été recouverte d'asphalte ouvert, ce qui garantit l’absence de lixiviation lorsque la digue est inondée. Les caractéristiques de l'asphalte ouvert sont les suivantes : matériau poreux qui est perméable à l'eau et l'herbe et les plantes peuvent y prendre racine. La piste cyclable le long de la Nèthe a été réaménagée et assure désormais une liaison fluide entre Lier et Malines.


Asper - Travaux de réparation de l'arrière-radier du barrage

Le nouvel arrière-radier du barrage en aval étant sujet à l'érosion à divers endroits, plusieurs réparations locales ont déjà été effectuées par le passé. Cependant, ces réparations n'ont pas donné le résultat souhaité et l’érosion s’est poursuivie.

Cette mission se divisait en deux grandes parties :

  • Près du barrage

Démolition locale des moellons percolés de béton existants jusqu'à 3 tonnes et restauration au moyen d'une dalle en béton massif d'une épaisseur de 1,40 m. Le bétonnage de la dalle de 1 425m³ a été réalisé en 1 journée.

  • Longueur restante du barrage

Le nouveau barrage d'une longueur totale de 480 mètres et d'une superficie de 12 500 m² a dû être dragué afin de réaliser une protection des sols constituée d'un géotextile avec fascines et moellons 5/40 percolés de béton colloïdal.

Port d'Anvers – Comblement de Graandok

À la demande du port d'Anvers, le Graandok a été fermé par une paroi combinée (Combiwall) et les terrains sous-jacents ont été comblés avec du sable. Le but du projet était la création de nouveaux terrains de stockage pour le port à l'emplacement d'un ancien bassin. Ghent Dredging a assuré la partie dragage et refoulement en sous-traitance pour Besix nv.

Dans un premier temps, le projet a consisté à nettoyer le fond du bassin existant en évacuant les boues polluées vers notre centre de Rodenhuize et les boues propres vers les dépôts immergés du bassin Churchill.

Ensuite, nous avons procédé à une amélioration du sol avec du sable à l'endroit de la future paroi combinée, à une profondeur de dragage allant jusqu’à 18 mètres.

Une fois la paroi érigée, l’ancien Graandok encore sous eau a été comblé à l’aide de fines couches de sable de qualité.

Des tombereaux ont amené le sable du stock local et l’ont déchargé via un pont temporaire installé dans une barge. Notre suceuse-refouleuse a pompé le mélange sable-eau vers le ponton d'arrosage, sur une distance de 400 mètres. Ce ponton était équipé d'un système de positionnement RTK pour déposer le sable en couches de 30 cm. Au total, nous avons refoulé 160 000 m³ de sable.

À l’issue du comblement, le sable a encore été compacté à l'aide d’une aiguille vibrante enfoncée à 14 mètres de profondeur pour respecter les exigences de compactage imposées.

Calais - Travaux de réhabilitation du Perré Risban

Dans le cadre des travaux de réhabilitation du Perré Risban formant le chenal d'accès à l'avant-port ouest du port de Calais, Ghent Dredging s'est vu confier les travaux de défense de berges, et son partenaire Spie Batignolles les travaux de génie civil.

Long de 460m, le perré existant se compose d'un rideau de palplanches ancré soutenant un noyau sablo-marneux protégé en tête par une dalle en béton armé. Le perré dans sa forme actuelle date des années 70-80. Le rideau de palplanches est aujourd'hui fortement corrodé, ce qui cause de nombreux problèmes (fissures dans la dalle, fuite de fines).

La solution retenue consiste à construire un nouveau rideau mixte de palplanches et de profils en H autostables devant le rideau existant et à combler l'espace entre les palplanches afin de créer un épaulement. Ainsi, l'ancien rideau ne joue plus de rôle dans le soutènement de la digue.

L'ensemble est protégé des effets de la houle par une carapace en enrochements 1/3T.

Nous avons réalisé les travaux suivants :

  • Dragage d'une souille au pied du rideau existant en vue du battage du nouveau rideau mixte
  • Comblement entre les rideaux à l’aide d'un noyau sableux
  • Démolition de l'ancienne dalle en béton et terrassement du remblai
  • Pose sur perré et entre les rideaux d'un géotextile associé à un filtre granulaire
  • Mise en place d'une sous-couche en enrochements 60/300 kg
  • Pose d'enrochements 1/3T en double couche

 Pour ce faire, deux ateliers ont été déployés :

  • un atelier maritime : une pelle de 85 tonnes sur ponton et deux barges avec pousseur

  • Un atelier terrestre : deux pelles de 45 tonnes et deux tracto-bennes évoluant en tête de talus.

Au final, près de 16 000 m³ d'enrochements ont été mis en œuvre, 8 000m² de géotextile et 10 000 m³ de remblai.

Port de Calais – Protection des sols Ferry Poste 8

La « jumboïsation » du trafic transmanche au départ du port de Calais entraîne l'arrivée de superferries de nouvelle génération, nécessitant la réalisation de travaux d'aménagement au niveau des quais.

En effet, les enrochements de protection des fonds situés en extrémité de poste nécessitent d'être renforcés, afin de résister au laminage provoqué par les puissantes hélices lors des manœuvres d'accostage.

C'est ainsi que Ghent Dredging s'est vu confier les travaux de dragage et de protection des fonds du poste n°8 à l'automne 2010, pour une mise en service programmée début 2011.

Les travaux ont consisté à :

• déposer les anciens enrochements et les stocker le long de la plage « Hoverport » par marée haute, en vue de leur stockage et de leur réutilisation ultérieure pour les besoins du port

• draguer les sédiments pour rendre le fond plus profond (profondeur maxi : 18 m, pour 7 m de marnage)

• mettre en place une nouvelle carapace d'enrochements

Celle-ci a pu être optimisée avec l'emploi de roches présentant une masse volumique particulièrement élevée : 3,15 t/m³. À masse équivalente, une épaisseur réduite permet d’obtenir la même efficacité. Nous avons trouvé une roche présentant ces caractéristiques en Vendée. 14 000 tonnes de moellons ont ainsi transité depuis le port des Sables-d'Olonne.

Deûle - Protection des berges de Deûlémont à Lille

De la frontière franco-belge à Deûlémont jusqu'à Lille, les défenses de berges de la Deûle ont été reconstruites et renforcées.

Le Groupement Ghent Dredging - Soetaert s'est vu confier par les Voies Navigables de France le réaménagement des berges sur les deux rives avec palplanches, gabions et enrochements sur un trajet de 20 kilomètres. Le projet s'inscrit dans le cadre de l'approfondissement et l'élargissement de la Deûle au gabarit de 3 000 tonnes, dont les travaux de dragage ont également été confiés à la Société Ghent Dredging. La revalorisation de la Deûle dans le nord de la France en une voie navigable de classe V fait partie du projet Seine-Escaut, dont le nouveau canal entre Cambrai et Compiègne constituera la dernière étape.

Pour l'aménagement des nouvelles berges, un débroussaillage et un dessouchage ont été réalisés, en veillant à préserver les espèces protégées (faune et flore). Après la mise en place des palplanches (arrêtées 1 mètre sous l’eau) et le reprofilage des berges, une carapace en enrochements 20/80 kg a été mise en œuvre jusque 1 mètre hors eau. La finalisation des talus en bordure du chemin de halage a été faite en terre végétale et engazonnement.

Dans le bief aval (Deûlémont - Quesnoy sur Deûle), des munitions non explosées datant de la Première Guerre mondiale ont été découvertes. Une campagne de détection magnétométrique menée le long des berges a permis d'isoler les zones à risques. Les travaux ont ensuite pu reprendre en configurant le matériel en fonction des risques d'explosion (cabine blindée, système de dépressurisation, protection des ouvriers).

La partie amont (région lilloise) se situe en zone urbaine. Cela a posé des problèmes spécifiques pour la réalisation des berges en raison de la présence de nombreuses canalisations souterraines, de ponts et, d'une façon générale, du manque de place. Cela a conduit à quelques modifications techniques, notamment l'utilisation de techniques spéciales, comme le Soilmix (hydro-fraise) afin de réaliser une paroi sous eau de 500 mètres de long.

Certaines zones ont été finalisées à l’aide de gabions. Les gabions existants en mauvais état ont été enlevés et remplacés par une fondation de matelas de gabions surmontée d'un mur rectangulaire composé de gabions de 1x1 mètre.

Au total, les quantités suivantes pour ce projet sont :

Palplanches : 81 500 m²
Enrochements : 50 000 tonnes
Gabions : 800 pièces

Gand – Réaménagement de la zone de loisirs Blaarmeersen

La zone de plage des « Blaarmeersen » sur la zone de loisirs nautiques de Gand a été complètement réaménagée.

Après les travaux préparatoires (destruction des fondations existantes et élimination des plantations présentes), Ghent Dredging a effectué des travaux de renforcement et d'évacuation des eaux. Nous avons également installé un nouveau bloc sanitaire, une passerelle piétonne et une aire de jeux. Tout cela pour le plus grand plaisir des Gantois !



Gand – Stabilisation du mur de quai et ouverture de Reep / Quai du Diocèse

Après presque 60 ans, la confluence comblée entre la Lys et le Bas-Escaut à Portus Ganda (Gand) a été rouverte. Les places de stationnement et les installations existantes ont été supprimées. Les anciens murs de quai, qui étaient encore cachés sous les trottoirs, ont été dégagés et nettoyés, et leur stabilité a été testée. Il a été décidé de les rénover totalement ou en partie, voire de les remplacer le cas échéant.

Du côté de Reep, un tout nouveau mur de quai a été construit au moyen d’un mur sécant derrière un mur en maçonnerie. Le mur de quai existant sur le côté du Quai du Diocèse a été dégagé et renforcé au moyen de micropieux et de pieux HDI. Au-dessus, un nouveau mur de quai a été coulé en béton et maçonné à l’avant.

Dans le même temps, les égouts et la voirie du Reep, de la Place du Diocèse ainsi que du Quai du Diocèse ont été entièrement rénovés et aménagés avec des pavés.

Du côté du Quai de Diocèse, un quai surbaissé a été créé en pierres bleues de Belgique afin d’offrir un espace de détente dans une ambiance chaleureuse.

La phase finale des travaux a consisté à poursuivre l'excavation du cours inférieur de l’Escaut comblé. La résurgence de la Lys et de l’Escaut, après tant d’années de fermeture, a été largement couverte par les médias locaux et nationaux et a fait l'objet de nombreuses festivités.

Nos employés qualifiés ont mis leur expérience au service de la réussite des nombreux travaux techniques engagés. Le projet impliquait de réunir diverses disciplines (construction de routes, travaux de terrassement, travaux hydrauliques et dragage) et a fait de la zone du Quai du Diocèse-Reep l'un des endroits les plus agréables de Gand.



Port de Gand - Matelas d'asphalte pour la protection des sols dans le Moervaart

Le groupement Besix-Ghent Dredging s'est vu confier les travaux de protection du sol dans le canal du Moervaart à Gand, pour le compte des Voies Navigables, divisions « Accès Maritime » et « Port de Gand ».

Les travaux consistaient à réparer les affouillements provoqués par la navigation le long des quais, ce qui affectait leur stabilité. Dans sa partie aval côté nord, nous avons réalisé deux types de protection sur 900 m de long :

Type 1 : enrochements

Sur une surface de 450 m de long et 24 m de large, une protection du sol temporaire par enrochements a été posée à une profondeur variable. Les surprofondeurs ont été remplies de scories de hauts fourneaux 32/90 mm, puis une couche d'enrochements 10/300 kg a été déposée et partiellement injectée de béton colloïdale.

Type 2 : matelas bitumineux

Sur les 450 derniers mètres, un matelas en asphalte a été installé. Après un dragage jusqu'au sol dur, les surprofondeurs ont été comblées par des scories de hauts fourneaux, puis des matelas d'asphalte ont été posés le long des quais sur 20 m de large, les 10 m restants côté canal étant réalisés en enrochements. La liaison avec le quai a été réalisée en béton colloïdale.

Le chenal a ensuite été dragué pour retrouver son gabarit de navigation, et les boues et sables ont été transportés et traités vers notre centre de lagunage de Rodenhuize.

L'intérêt de ce type de protection en matelas bitumineux est son épaisseur réduite de moitié par rapport aux enrochements. Le matelas bitumineux se compose de dalots armés de 10 m x 5 m x 30 cm d'épaisseur, assemblés entre eux à l'aide d'un mortier hydro. Pour ce faire, nous avons dû créer sur place un banc de préfabrication de 120 m sur 18 m, soit 20 coffrages, empiétant partiellement sur la chaussée existante.

Une fois coulés, les matelas bitumineux sont très délicats à manœuvrer malgré le ferraillage, du fait de leur faible rigidité. Contrairement à des éléments préfabriqués en béton armé, les éléments en asphalte nécessitent beaucoup plus de crochets de manutention, afin de limiter les moments de flexion (environ 1 crochet tous les mètres dans les 2 directions, soit 50 points de levage pour une dalle de 10 m x 5 m). C'est pourquoi nous avons confié à notre partenaire spécialisé en travaux subaquatiques Deco s.a. la conception et la fabrication d'un cadre de levage à commandes hydrauliques, indispensable pour minimiser les temps de manœuvres et commander le verrouillage ou la libération simultanés des 50 crochets de levage. Le cadre a été manutentionné par une grue à câbles de 160 tonnes et équipé de capteurs RTK de positionnement afin de garantir un positionnement très précis des éléments dans le fond, tel un puzzle géant. Des scaphandriers ont assisté la pose.

Au total, nous avons dragué 21 300 m³, comblé 10 875 m³ de scories, posé 10 560 m² de matelas en asphalte et 17 670 tonnes d'enrochement.



Gand – Tranchée pour double conduite de gaz

À la Muide à Gand, Ghent Dredging s'est vu confier par Visser & Smit Hanab, sous mandat d’Eandis, les travaux d'installation d'une double conduite sous eau pour la distribution de gaz naturel (2 conduites en acier de 500 mm de diamètre). La mission consistait à construire un blindage en palplanches sur les deux berges pour réaliser les puits d'accès, draguer la tranchée, aider à la mise en place des conduites et rénover les murs du quai du Houtdok sur une longueur limitée, après la couverture de la tranchée et des puits d'accès.



Grammont – Réaménagement de la zone de loisirs des Gavers

Ghent Dredging a réalisé 6 120 m² de plage et une aire de jeux sur le domaine provincial de Gavers à Grammont. Afin de créer un puits de construction sec, une digue a été construite dans l'étang, ce puits de construction étant à présent une zone de natation protégée.

Ghent Dredging a également installé des pieux pour y fixer des pontons et fourni et installé une aire de jeux.

Harelbeke – Réaménagement de la zone de loisirs des Gavers

À Harelbeke, le domaine provincial du Gavers a été soigneusement rénové en incluant la création d'une piscine, la reconstruction du site de plongée, le réaménagement des méandres du Gaverbeek, la construction d’un nouveau bâtiment d'accueil et d’un nouveau bâtiment de sports nautiques.

Ghent Dredging a travaillé en plusieurs phases. Notre travail a consisté en :

  • La construction des appontements fixes en bois
  • la construction des appontements flottants ancrés avec des poteaux
  • la construction de la terrasse en bois d'azobé le long du nouveau bâtiment de sport
  • la construction de routes en béton, d’un patio en béton à la cafétéria, de sentiers pédestres, de terrains de pétanque et d’un terrain de beach-volley
  • la construction d'une cale de halage, partiellement submergée et d'une nouvelle route enrobée vers la cale
  • la construction du circuit d'assainissement autour du bâtiment de sport
  • la pose de nouvelles conduites (eau, gaz, électricité, téléphone, données, fibre optique, etc.) sur environ 800 mètres
  • la construction d'un sentier pavé
  • le terrassement qui comprend le remplissage d'une zone de l'étang du Gavers
  • la pose de matelas de gazon et la plantation

Quelques années auparavant, Ghent Dredging avait déjà créé une zone de baignade protégée, délimitée avec des palplanches et un plancher en béton. Sur ce rideau, une construction métallique servant de support à la passerelle en bois autour de la zone de baignade a été érigée.

Lixhe-sur-Meuse – Restauration du lit du déversoir aval

La Direction des Voies Hydrauliques de Liège a confié à Ghent Dredging les travaux de confortement de l'arrière-radier du barrage de Lixhe, situé sur la Meuse mitoyenne près de Liège.

En effet, les fondations du barrage menaçaient de se déchausser en raison de la fuite des enrochements protégeant le fond et servant de butée à l'ouvrage.

Un levé bathymétrique a révélé une perte de l'ordre de 30 000m ³, soit l'équivalent de 8 bassins de piscine olympique... (zone bleue ci-contre).

Le cahier des charges n'était pas simple :

  • L'ouvrage se situait en zone protégée Natura 2000
  • Le barrage devait rester opérationnel
  • L'accès depuis l'aval de la Meuse mitoyenne n'était plus navigable faute de tirant d'eau suffisant
  • Il était demandé de privilégier un approvisionnement des enrochements par la voie d'eau

Fort de son savoir-faire issu de 40 ans de chantiers fluviaux et portuaires, Ghent Dredging a su relever le défi :

D'une part, en privilégiant du matériel navigant adapté et dont les ballasts ont été allégés au maximum afin de présenter un tirant d'eau inférieur au mètre pour pouvoir remonter la Meuse mitoyenne depuis la frontière hollandaise sur près de 7 km.

D'autre part, en mobilisant des carrières de calcaire locales pour acheminer les 55 000 tonnes d'enrochements nécessaires par voie fluviale jusqu'à l'amont du barrage. De là, des dumpers se sont chargés de les transporter de l'autre côté du barrage où ils ont été rechargés dans un bac fendable.

Tout s’est fait dans le respect de la faune et la flore, notamment en équipant la Meuse d'un capteur de turbidité placé en aval des travaux pour contrôler le rejet des matières en suspension, et en plaçant des déflecteurs inox dans le chenal d'amenée de l'échelle à poissons, afin de faciliter l'accès aux saumons et aux truites de mer dans le bassin de la Meuse.

Vue aérienne en cours de travaux :

Vue d’ensemble du chantier depuis l'échelle à poisson, d'où l'on aperçoit au premier plan les 3 déflecteurs en inox récemment installés dans le chenal de débit et destinés à « casser » l'effet de bullage dans la passe d'attrait, afin de ne pas faire fuir les saumons et les truites attirés par le courant.

En arrière-plan, on voit la rampe de chargement provisoire aménagée sur la rive gauche pour recharger en enrochements le bac fendable avant de disposer les blocs par le fond, suivant un ordre donné :

Lit de pose en 10/250 kg

Carapace arrière en 450/1 000 kg

Carapace avant en 1 000/3 000 kg

Une fois les travaux de comblement achevés, la rampe de chargement a été complètement démontée et une risberme a été aménagée au ras de l'eau en vue d'une végétalisation du pied de berges en roseaux, sous la coordination de l'ingénieur agronome chargé des études techniques SPW.

Avant de démobiliser notre atelier, la Direction des Voies Hydrauliques de Liège nous a confié des travaux annexes de défense de berges au port d'Engis (photo ci-contre) et au port d'Haccourt.

Malines - Binnendijle

Au Zandpoortvest à Malines, le « Binnendijle » a été inauguré après 40 ans de sommeil. Le parking situé entre les deux bâtiments du Thomas More College a cédé la place à un lieu de rencontre vert et ouvert doté de berges en pente douce et d'un appontement.

Afin de réaliser ce projet, une plate-forme de travail a été construite sur la Dyle pour pouvoir réaliser les ouvrages de soutènements en pieux sécants nécessaires à la restabilisation de la voirie. Après la réalisation des murs sécants, des murs en béton et des ventrières ont été réalisés. Celles-ci étaient nécessaires, entre autres, pour pouvoir réaliser la rampe d'accès handicapé jusqu'au parvis situé en contre-bas.

Une fois que tout cela était fini, le passage souterrain a pu être démoli. Le toit du tunnel a d'abord été arraché, puis les murs ont été sciés et enlevés. La partie inférieure du tunnel existant sert toujours de lit à la rivière Dyle.

À l’issue de cette phase, la construction a réellement pu commencer : excavation des digues, pose des égouts, réalisation des fondations et, bien sûr, pose de l'escalier en pierres naturelles.

Les finitions ont consisté en la pose de 1 800 m² de sentier piétonnier en granit chinois.



Monceau-sur-Sambre – Restauration du ravin aval

La Direction des Voies Hydrauliques de Charleroi a confié à Ghent Dredging les travaux de réparation de l'arrière-radier du barrage de Monceau-sur-Sambre.

Les problèmes sont multiples :

Rupture de la dalle béton sous l'effet conjugué de l'érosion et de la fuite des matériaux, causant une dépression de 3 m de profondeur dans l'arrière-radier, avec plus de 800 m³ de matériaux entrainés en aval du barrage sur près de 100 m

Dégradation des berges aval sur les 2 rives, avec formation de fissures dans le perré à la cote d'étiage et apparition de vides francs sous les moellons en pierre formant le perré, susceptibles de provoquer un effondrement du môle

Comme l'illustre la vue aérienne, la configuration des lieux rend les travaux de réparation difficiles :

  • Accès impossible des engins de chantier à pied d'œuvre par voie terrestre, l'îlot central étant relié à la berge par une unique passerelle piétonne
  • Faible tirant d'eau dans la déviation aval de la Sambre (1,30 m), associé à un faible tirant d'air (franchissement de gaines techniques et de lignes à haute tension)
  • Fortes variations de débit et de hauteur d'eau liées à l'activité du barrage qui régule la navigation marchande et touristique sur la Sambre

Nos travaux ont consisté en :

  • Dragage du haut fond formé en aval par l'accumulation des matériaux de fuite, afin de retrouver une passe navigable
  • Démolition de la dalle béton en périphérie de la dépression formant un porte-à-faux
  • Remblai à l'aide d'enrochements 300/1 000 kg posés sur un lit de 0/180 mm, afin de rattraper le niveau théorique de l'arrière-radier
  • Coulage d'un béton colloïdal C25/30 entre les enrochements 300/1 000 kg pour protéger la nouvelle fondation des risques d'entraînement de fines sous l'effet de chasse provoqué par les manœuvres du barrage
  • Réparation du perré éventré à l'identique, à l'aide des moellons récupérés par le fond et préalablement triés
  • Nettoyage des cavités et remplissage des fissures le long du perré à l'aide de béton projeté.

Pour ce faire, Ghent Dredging a déployé un atelier de dragage adapté aux travaux fluviaux à faible gabarit, associé à une pelle de 20 tonnes équipée de capteurs D-GPS afin d'apporter à l'opérateur toute la précision requise pour visualiser sur ses écrans le rendu in situ du comblement de la dépression.

Au fur et à mesure de l'avancement des travaux, l'outillage embarqué à bord a été régulièrement changé, à l'image d'un « couteau suisse », afin de transformer successivement notre ponton en :

  • Un atelier de dragage et pose d'enrochements
  • Un atelier de mise en œuvre de béton colloïdal
  • Un atelier de béton projeté

Pour ce faire, Ghent Dredging a déployé un atelier de dragage adapté aux travaux fluviaux à faible gabarit, associé à une pelle de 20 tonnes équipée de capteurs D-GPS afin d'apporter à l'opérateur toute la précision requise pour visualiser sur ses écrans le rendu in situ du comblement de la dépression.

Au fur et à mesure de l'avancement des travaux, l'outillage embarqué à bord a été régulièrement changé, à l'image d'un « couteau suisse », afin de transformer successivement notre ponton en :

  • Un atelier de dragage et pose d'enrochements
  • Un atelier de mise en œuvre de béton colloïdal
  • Un atelier de béton projeté

Au final :

  • 2 300 tonnes d'enrochements ont été mis en œuvre
  • 400 m³ de béton colloïdal ont été coulés
  • 300 m linéaire de berges ont été réparés

À la grande satisfaction du Maître d'ouvrage qui souhaitait faire de ce projet un chantier pilote en vue d'étendre ce type de réparations à d'autres voies d'eau.

Mortagne/Trith Saint Léger – 15 kilomètres de nouvelles berges le long de l'Escaut

15km de berges ont été reprofilés par Ghent Dredging le long de l'Escaut à hauteur des communes de Mortagne-du-Nord et Trith Saint-Léger.

46 600 m² de géotextile (avec ou sans fascines) et 75 000 tonnes d'enrochements 80/200 kg ont ainsi été mis en œuvre, pour 88 000 m³ de terrassement et 125 000 m² de berges ensemencées pour parachever l'ouvrage.

Roulers - Réaménagement du petit bassin

Le petit bassin de Roulers a longtemps servi comme bassin de rétention d'eau pour les usines de textiles présentes à l'époque. Après la destruction de ces usines, le site a été laissé à l'abandon : le bassin disparaissait d'année en année derrière un peu plus de verdure.

Aujourd’hui, le bassin a été réaménagé en espace publique.

Ghent Dredging a d'abord procédé au curage du bassin. Les digues du bassin ont ensuite été complètement reprofilées et équipées de protections respectueuses de l'environnement.

Aux deux extrémités, deux escaliers fontaines ont été aménagés. Les talus ont été plantés et équipés d'un éclairage d'ambiance.

Ghent Dredging a également installé une passerelle piétonne et cycliste pour traverser au milieu du bassin.

Leeuw-Saint-Pierre - Réaménagement du Zuunbeek

L'Agence flamande de l'environnement travaille à un projet de réaménagement complet le long du Zuunbeek à Leeuw-Saint-Pierre. Ces travaux ont pour but de limiter les inondations à Negenmanneke et de favoriser la récupération écologique et paysagère du Zuunbeek.

Dans le passé, le bassin versant naturel du Zuunbeek contribuait essentiellement à l’alimentation en eau des moulins à eau. Il y a une quarantaine d'années, le cours d'eau a été modifié et approfondi pour permettre un drainage rapide de l'eau. Les zones humides ont été comblées et la surface pavée agrandie, avec la construction de nouvelles routes et de nouvelles maisons. Mais l’accélération du drainage et l'augmentation de la superficie de revêtement imperméable ont eu pour conséquence de provoquer des inondations en aval de Negenmanneke.

Le Zuunbeek et sa vallée sont maintenant mieux équipés. Il y aura plus de place pour la rétention d’eau en créant des méandres au niveau du ruisseau ainsi que des plaines inondables. Les méandres garantissent la diversité grâce à la succession de berges abruptes et douces, et à l’alternance de secteurs profonds et peu profonds. Cela permet de jouer naturellement sur la vitesse d’écoulement du cours d’eau, avec des zones à débit élevé et d’autres à débit faible. Cela permet d’augmenter la capacité d'auto-nettoyage du cours d'eau et d’accroître la biodiversité dans le ruisseau et ses rives.

Les travaux ont été divisés en quatre sous-projets, parmi lesquels Ghent Dredging a réalisé le premier sous-projet dénommé « Volsembroek ».

Ce sous-projet a consisté à creuser de nouveaux méandres. Le Zuun redressé est partiellement maîtrisé, mais dans la plupart des endroits, le lit originel a été conservé et servira de mesure d'urgence lors d'une marée haute. Tout en haut de la zone du projet, aucun nouveau méandre n'a été creusé mais des « déflecteurs d'écoulement » ont été placés dans l'eau. Ces déflecteurs jouent le rôle d’obstacle, afin de « forcer » le cours d’eau à trouver un itinéraire différent et ainsi laisser la nature se créer de nouveaux tracés sinueux.

Un nouveau barrage a été construit près du bassin d'attente existant de Volsem. Il permettra de réguler le niveau d'eau en amont. En outre, une digue a été construite afin que la réserve naturelle située derrière la digue puisse servir de zone inondable contrôlée en cas de fortes pluies. Cette zone inondable a une capacité de 204 000 m³.


Assainissement des sols

Bottelare - Dépollution d'une contamination au fioul sur un site scolaire difficile d'accès

L'OVAM assiste les écoles dans l'étude et l'assainissement des sols. Le but est de cartographier les terrains scolaires pollués et de soutenir les écoles sur les plans administratif, pratique et financier avec des enquêtes de sol et l'assainissement des sols de leurs terrains. Ghent Dredging sa a effectué l'assainissement des sols pour le compte de l'OVAM pour une école primaire à Bottelare.

Dans cette école, une fuite de réservoir de mazout souterrain de 15 000 litres a causé la contamination du sol par de l'huile minérale. Le réservoir était situé dans la cour bâtie d'un bâtiment historique. Les bâtiments à l'intérieur de la cour ont dû être démolis. À l'origine, il était également prévu d'abattre le mur côté rue. Cependant, cela n'a pas été autorisé.

Compte tenu de l'emplacement du réservoir dans la cour et du passage limité, l'espace et les conditions techniques (limités) de stabilité, une technique d'étaiement réalisable dans la pratique a dû être étudiée. Finalement, il a été décidé d'installer un mur de poteaux tangents équipé d'une machine plus petite capable de traverser le passage.



Afin de pouvoir effectuer l'excavation à sec, la nappe phréatique a été abaissée. L'eau souterraine pompée a été purifiée par une unité mobile de purification d'eau avant d'être rejetée dans le système d'égouts. Une fois la paroi de pieux durcie, le réservoir de 15 000 litres a pu être retiré. Afin de pouvoir évacuer le réservoir par le passage, il a été découpé en 3 morceaux.




Après cela, le sol contaminé a pu être excavé à une profondeur de 3,5 m et transporté par des conteneurs vers notre GSC Rodenhuize à Desteldonk pour y être traité.

Après avoir comblé la fosse de construction à l’aide de sable de remplissage provenant d'un autre site de dragage de Gand, la cour a pu être finie en fonction de la réaffectation, c'est-à-dire un jardin de cour.

Les façades, libérées après la démolition de la véranda, ont été réparées et un certain nombre de portes ont été murées. Ces façades ont été finies avec du calcaire et du plâtre. À cela est venu s’ajouter le remplacement déjà prévu des fenêtres et des portes.

Grâce à la bonne coopération de toutes les parties impliquées avec Ghent Dredging sa (OVAM, école, EBSD et municipalité de Merelbeke), les travaux, qui ont été réalisés dans un environnement scolaire très fréquenté avec une importante prise de domaine public, se sont déroulés de manière fluide et en toute sécurité.












Gand – Wasserij der Vlaanderen OVAM : Excavation du cœur et injections dans le panache d'une contamination par solvant

Dans ce projet, le cœur d'une contamination historique par COVCl dans la partie solide de la terre et dans les eaux souterraines a été abordé sur un site à Gand (l'ancienne blanchisserie-nettoyage à sec « Wasserij der Vlaanderen »). 

Les travaux de génie civil ont été réalisés lors d’une première phase : excavation interne avec mesures de stabilité jusqu'à 3,50 m, drainage et GWZI, excavation discontinue avec ajout de stabilisateur. Lors de l'excavation, un puits a été trouvé dans lequel des boues contaminées hautement concentrées s'étaient déposées. Il s'est avéré qu’il représentait la principale source de contamination. Au final, environ 700 tonnes de sols et de gravats contaminés ont été transportés vers notre centre de traitement des sols et des boues GSC Rodenhuize.


Phase 2 : pour stimuler la dégradation biologique de la contamination aux solvants chlorés, nous avons installé une unité de recirculation des eaux souterraines pour le compte de l'OVAM.

La recirculation des eaux souterraines a été assurée avec l'ajout d'une source de carbone et d'un inoculum bactérien. Le principal avantage de cette technique réside dans la répartition et le mélange homogènes de la source de carbone. 4 filtres d'extraction au centre du cœur et 8 filtres d'injection en bordure de cœur ont été forés. Des injections ont également été effectuées dans deux drains placés juste en dessous du niveau d'excavation. Les filtres d'injection et de soutirage ont été équipés d'un étage de filtration de 5 à 10 m.

Du nano-fer à valence zéro a été injecté avant le début de la recirculation par poussée directe, d'une part afin de s'attaquer chimiquement aux fortes concentrations de produit, voire au produit pur, et d’autre part d'améliorer les conditions redox de la dégradation biologique.


Une fois les injections de fer effectuées, la recirculation anaérobie a pu démarrer. À cet effet, les eaux souterraines ont été pompées à un débit d'environ 2 m³/h au moyen d'une pompe de puits souterrain, puis rétro-infiltrées via un collecteur vers 8 filtres à 0,25 m³/h par filtre. Des débitmètres et des points de dosage de substrat et d'inoculum bactérien étaient présents sur les collecteurs et les canalisations.

Le collecteur et les autres composants ont été montés sur une planche à l'intérieur de la zone d'excavation définie dans la blanchisserie. Les points d'échantillonnage nécessaires ont été fourni.s

Après une période de recirculation d'un an et un ajout suffisant de substrat et d'inoculum, les données de surveillance (géo)chimique et bactériologique montrent que les conditions du processus de dégradation de la contamination par le tétrachloroéthène sont favorables et que le processus est bien engagé. Les concentrations de COVCl ont fortement baissé, les valeurs d'assainissement sont atteintes et le produit final inoffensif est déterminé.

Dans une prochaine phase, la zone source autour du système d'égouts sera abordée au moyen d'injections du mélange d'injection éprouvé.

Lokeren – Charlottepark OVAM : Excavation d'une contamination historique au mercure

Les usines de coupe de poils de Lokeren font partie intégrante du paysage urbain. Symbolisée par 3 statues modernes de lièvres sur le marché de Lokeren, l'histoire industrielle de Durmestad tente ainsi d’être préservée. Au 19ème siècle, Lokeren était le centre de la chapellerie. Cela a ensuite laissé place à l'industrie de la coupe de poils dans la première moitié du 20e siècle. Dans les usines de coupe de poils, les poils de lapin et de lièvre étaient renforcés manuellement à l'aide d'une solution de mercure, afin qu’ils puissent ensuite servir à fabriquer des chapeaux. Lorsque cette industrie s'est effondrée dans les années 1960, plusieurs parcelles contaminées ont été laissées à l’abandon et ont aujourd’hui encore un impact sur l'environnement. Dans le parc Princesse Josephine Charlotte, un assainissement s’imposait en raison de la contamination au mercure du sol et des eaux souterraines. Initialement, il s'agissait d'un assainissement de surface, mais en raison de la proximité de la Durme, un drainage a été nécessaire pour une excavation à sec en raison du niveau élevé de la nappe phréatique. Il était également important que diverses parties de cette zone de loisirs soient conservées dans leur état d'origine.

Lors de l'excavation, plusieurs taches de cyanure ont été trouvées en plus du mercure, vraisemblablement des restes de l'ancienne usine à gaz implantée de l'autre côté de la rue. Quelques zones sur le site présentaient une contamination plus profonde que prévu, ce qui a nécessité l'installation d'un drainage supplémentaire. Pour purifier les eaux souterraines, des filtres à résine ionique ont été mobilisés en combinaison avec un filtre à sable et un filtre à charbon actif. Ces filtres en résine ionique étaient capables d'absorber à la fois les cyanures et le mercure. En raison de la grande quantité d'eau suspendue, un drainage de puits à ciel ouvert a également été nécessaire, en plus du drainage des brins.

Un camion-aspirateur a été utilisé autour de divers arbres qui devaient être préservés pour enlever le sol contaminé entre le système racinaire existant. Cet aspirateur est doté d'un filtre à poussière qui empêche l'émission de particules de terre. Pour éviter le contact avec les particules du sol dans la zone d'excavation elle-même, le parc a été fermé sur tous les côtés. Le personnel présent sur le site devait porter un masque P3 ainsi qu’une combinaison jetable Tyvek®.

Une fois les travaux d'assainissement terminés, tout a été réapprovisionné et le site a été restauré dans son état d'origine, juste à temps pour le festival de théâtre annuel du parc.


Lokeren VTI OVAM - Assainissement d'une contamination au goudron et au cyanure d'une ancienne usine à gaz

Autrefois (2e moitié du 19e - 1ère moitié du 20e siècle), une usine à gaz avec 3 gazomètres hors sol était située près du terrain de jeu du VTI à Lokeren. La production du gaz, qui était extrait du charbon, libérait des déchets nocifs tels que le goudron et les cyanures. Ces déchets ont contaminé les sols et les eaux souterraines. Ghent Dredging sa a été mandaté par l'OVAM pour procéder à l'assainissement de ce site.

Après la démolition de certains éléments aériens et l'enlèvement des surfaces dures, les zones centrales et la couche supérieure contaminée ont été excavées sur le site. Les sols contaminés ont été transportés vers notre propre GSC Rodenhuize à Desteldonk, d'où les différents lots partiels approuvés ont été transportés vers des centres de traitement reconnus. Compte tenu du niveau élevé de la nappe phréatique naturelle, celle-ci a été abaissée localement dans les zones centrales. Les eaux souterraines extraites ont été purifiées puis rejetées dans le système d'égouts.

Le produit pur (goudron) présent dans diverses fosses à goudron souterraines a été judicieusement retiré et éliminé pour être transformé.


Après l'excavation, la fosse de construction a été reconstituée en fonction de l'utilisation ultérieure.

Le terrain de jeu a été équipé d'un système d'égouts renouvelé et déconnecté, de nouveaux pavés et d'une canopée.

Grâce à ces travaux d'assainissement des sols, les risques existants sur le site ont été supprimés, ce qui a permis de créer un quartier habitable, sain et rénové. Après l'assainissement, un nouveau bâtiment scolaire sera construit sur le site.

Lokeren VLOT OVAM - Excavation d'une contamination historique au mercure causée par le tannage des peaux


Les usines de coupe de poils de Lokeren font partie intégrante du paysage urbain. Symbolisée par 3 statues modernes de lièvres sur le marché de Lokeren, l'histoire industrielle de Durmestad tente ainsi d’être préservée. Au 19e siècle, Lokeren était le centre de la chapellerie. Cela a ensuite laissé place à l'industrie de la coupe de poils dans la première moitié du 20e siècle. Dans les usines de coupe de poils, les poils de lapin et de lièvre étaient renforcés manuellement à l'aide d'une solution de mercure, afin qu’ils puissent ensuite servir à fabriquer des chapeaux. Lorsque cette industrie s'est effondrée dans les années 1960, plusieurs parcelles contaminées ont été laissées à l’abandon et ont aujourd’hui encore un impact sur l'environnement.

Le site du VLOT! Campus Sterrenhof, qui abritait autrefois une usine de coupe de poils, a été contaminé par du mercure dans le sol et les eaux souterraines pendant l'industrie de la coupe de poils. Afin de gêner le moins possible l'école et le quartier, tous deux situés au centre de la ville, il a été décidé de réaliser les travaux pendant les vacances d'été.

Après plusieurs analyses, il s'est avéré que le sol contaminé dégageait des vapeurs de mercure. Afin d'effectuer cette remise en état de manière fluide et sûre, tant pour notre personnel que pour les résidents locaux, les mesures de sécurité supplémentaires suivantes ont été prises :

  • Un compteur de vapeur de mercure a été acheté et les vapeurs de mercure sur et autour du site ont été surveillées. Des valeurs élevées de vapeur de mercure n'ont jamais été mesurées autour du site. Ces vapeurs de mercure n'ont été libérées que localement lors de l'excavation.
  • En raison des propriétés intrinsèques du mercure, les matériaux suivants ont été utilisés :
  • Installation de brumisation
  • Masque complet A1E1-HgP3
  • Combinaison jetable Tyvek
  • Bottes de travail
  • Gants jetables en nitrile

Le sol contaminé a pu être excavé dans deux zones différentes, à une profondeur respective de 0,7 et 2,5 mètres sous le niveau du sol. Lorsque l'assainissement a commencé en juillet 2019, la nappe phréatique était inférieure à 2,5 mètres, aucun drainage n'a donc été nécessaire pour pomper les eaux souterraines.

L'excavation à proximité des bâtiments scolaires a pu être réalisée par excavation en tranches. Les segments primaire et secondaire ont été remplis de sable stabilisé. Le reste du site a pu être excavé sous une pente sécuritaire de 45 °. De plus, de nombreux vestiges d'anciennes fondations et de gravats étaient présents dans le sous-sol. Le raccordement en eau et gaz pénétrait dans le bâtiment administratif à l'avant et était relié à la salle de sport à l'arrière du site. Comme cette conduite d'eau et de gaz traversait la zone à excaver, elle a dû être débranchée afin de pouvoir être réutilisée après l'excavation. Le réseau d'égouts existant traversait également la zone d'excavation. Cette partie du système d'égouts a été supprimée avant d’être réparée et divisée en un système d'égouts séparé.

Une fois les travaux d'assainissement terminés, le site a pu être terminé. Les différentes fonctions finales du site créent un paysage varié : pavage, à la fois la variante passante et la variante standard, zone verte et vallées de gravier.


Malines OVAM - Injection d'une source de carbone pour la dégradation stimulée d'une contamination par solvant (COVCI)

Pour stimuler la dégradation biologique d'une contamination par des solvants chlorés, nous avons réalisé des injections pour le compte de l'OVAM sur un site à Malines, actuellement utilisé comme terrain de paintball. Certaines des injections ont été effectuées le long du chemin de halage adjacent de la Dyle.

Sur le site, 25 injections ont été réalisées en grille jusqu'à 7 mètres de profondeur. Une solution de protamylasse (engrais) a été injectée dans le sol sableux en utilisant la technique de poussée directe.

Lors de l'injection, l'impact sur le terrain était limité.

Zomergem - Assainissement d'une contamination au fioul sur un site scolaire

L'OVAM assiste les écoles dans l'étude et l'assainissement des sols. Le but est de cartographier les terrains scolaires pollués et de soutenir les écoles sur les plans administratif, pratique et financier avec des enquêtes de sol et l'assainissement des sols de leurs terrains. Pour une école à Zomergem, Ghent Dredging sa a réalisé l'assainissement des sols pour le compte de l'OVAM.

Dans cette école, des fuites de réservoirs de mazout souterrains ont causé la contamination du sol par de l'huile minérale. En raison de la proximité des réservoirs et de la contamination du sol avec les bâtiments de l'école et d'une chapelle adjacente, des mesures de stabilité étaient nécessaires.

Au vu de la différence de niveau des différentes fondations, il était nécessaire de combiner différentes techniques de bâche dans plusieurs phases d'excavation afin d'atteindre en toute sécurité et sans dommage la profondeur de 5,5 mètres où la contamination se concentre. Un « mur de Berlin » ancré a été placé près de la chapelle, tandis qu’un mur de pieux sécants ancré a été monté près de l'école.

Afin de pouvoir effectuer l'excavation à sec, la nappe phréatique a été abaissée. L'eau souterraine pompée a été purifiée par une unité mobile de purification d'eau avant d'être rejetée dans le système d'égouts.


Après l'excavation des différents réservoirs et des sols contaminés, la fosse de construction a été remblayée. Le sol contaminé a été transporté vers notre centre de traitement GSC Rodenhuize à Desteldonk.

Un nouveau mur de soutènement a été construit devant le plan incliné et le site a été réaménagé avec des zones vertes et de l'asphalte.

Grâce à la bonne coopération entre l'OVAM, l'école et la flexibilité de Ghent Dredging sa, ces travaux ont pu être réalisés pendant les vacances scolaires, selon un calendrier et un phasage serrés. Cela a permis des perturbations minimales de la sécurité et du fonctionnement de l'école. Le site a été revalorisé en réalisant un assainissement des sols, ce qui offre à nouveau des opportunités pour l'avenir de l'école.

Terrassements

Dyle – Construction de la zone de contrôle des crues « Grand Étang » à Malines

Le grand étang de Malines est un projet de longue date sur plusieurs phases et qui a débuté il y a maintenant 10 ans. Dans les phases précédentes, 2 écluses et une digue autour de l’étang ont déjà été construites. L'aménagement des installations pour le club de ski nautique comme la construction de nouvelles jetées ont également été achevés. La 9e et dernière phase de ce projet comprend la construction d'un barrage de compartimentation qui divise le grand étang en 2 compartiments fermés, ainsi que l'abaissement du barrage de débordement près de la Dyle, qui s’inscrit dans le « Plan Sigma ». Le grand étang était à l'origine une fosse d'extraction de sable pour la construction de l’autoroute E19. Cette immense fosse est désormais transformée en bassin tampon et en zone naturelle et de loisirs.

La construction de la digue de compartimentation créera 2 zones inondables distinctes. La partie nord est conçue comme une zone d'inondation contrôlée à marée réduite (GOG-GGG). Cette zone reçoit un volume d'eau à chaque marée par le biais d’une écluse d'entrée, ce qui lui confère un caractère estuarien. La partie récréative sud, qui abrite le club de ski nautique, sera aménagée en zone d’inondation contrôlée (Flood Control Area) et inondera seulement en cas de marées hautes extrêmes. Les deux zones inondables serviront de bassins tampons pendant les marées de tempête et protégeront la zone environnante des inondations.

Les pentes sous-marines de la digue de compartimentation sont protégées par des lés de géotextile avec fascines. Ceux-ci protègent la digue contre l'érosion due au débit d'eau et à l'action des vagues. Les lés sont constitués de réseaux tressés de fascines. En y déversant une grande quantité de moellons, ceux-ci ont été coulés contre le talus de la digue.

Les travaux réalisés par Ghent Dredging consistaient principalement en d’importants travaux de terrassement. Les digues de débordement ont été recouvertes d'asphalte et de tapis d'asphalte préfabriqués sur place. Cet enrobé ouvert assure une protection contre le lavage de la digue en cas d'inondation.


Escaut – Création d'une berge écologique à Bruay sur l'Escaut

Dans le cadre du recalibrage de l'Escaut (section Trith-Mortagne), Ghent Dredging a procédé au réaménagement de 500 m de berges pour le compte des Voies Navigables de France. L'aménagement écologique consistait en un déblais-remblai de 6 500 m³ environ, afin de créer la berge la plus longue possible et en la création de trois lagunes favorisant la colonisation de la faune et de la flore en milieu semi-aquatique.

Les travaux comprenaient par exemple la remise en eau peu profonde des souches provenant de l'abattage de certains arbres. Une prairie rustique et un engazonnement sont venus compléter les travaux.

Dyle – Construction de la zone de contrôle des crues du Zennegat à Malines

Dans le cadre du plan Sigma, la direction des voies hydrauliques installe en Flandre une chaîne de zones inondables le long des fleuves à marée, en vue de réduire les inondations dans les zones résidentielles. Les travaux au niveau de la « Zennegat » à Battel s’inscrivent dans ce plan.

Une zone inondable avec marée réduite de 65 ha y a été créée. La Dyle bénéficie d’un espace de débordement plus vaste, ce qui peut limiter les inondations dans la région immédiate et plus lointaine. Parallèlement, les slikkes et schorres devenues rares, dans le temps si caractéristiques dans cette terre de rivière, peuvent à nouveau se développer. Tout cela se situe autour de l'estuaire Dyle où la Dyle, la Senne et la Nete plongent dans le Rupel.

Dorénavant, une quantité limitée d'eau de la Dyle coule à chaque marée par l'écluse dans le Zennegat. À marée basse, l'eau reflue à nouveau vers la rivière. Cette imitation des marées crée progressivement des ravins, des ruisseaux, des marais salés : un habitat idéal pour les plantes et les animaux rares. En outre, les poissons peuvent aisément passer à travers l'écluse.

Dans des conditions climatiques extrêmes, la zone est inondée de façon contrôlée. Quand le niveau d'eau est trop élevé dans la Dyle, elle peut déborder et couler dans le Zennegat. La digue de débordement est la digue de la Dyle existante qui a été coupée et renforcée pour que l'eau puisse couler par dessus. Le Zennegat absorbant à ce moment-là une grande quantité d'eau, les zones environnantes bâties ne sont pas exposées aux inondations.

Le Zennegat devrait fonctionner plusieurs fois par an. Après une inondation, l'écluse laisse couler l'eau progressivement jusqu'à la Dyle.

Pour la construction de la zone inondable, la digue de la Dyle existante devait être terrassée en deux étapes, opération suivie de la création de talus sur 20/4. Par la suite, un géotextile et de l'asphalte ouvert ont été appliqués, puis tout a été recouvert de terre végétale et ensemencée.

Les terres issues de l'excavation de la digue de la Dyle ont servi à renforcer la digue intérieure dans la zone (la digue du canal Louvain-Dyle). Après l'application d'une couche de terre grasse, du géotextile et des enrochements ont été utilisés comme protection de talus. La digue du canal a également été recouverte de terre végétale et ensemencée et une nouvelle couche d'enrobé a été mise en place.

Avant que le chemin de halage existant puisse être rénové, un nouveau système d'égout a été mis en place et les fossés nécessaires ont été terrassés. Une construction préfabriquée d'évacuation des eaux a également été montée dans le canal.



Deûle – Élargissement du canal et construction de nouvelles berges à Sequedin

Des travaux d'élargissement ont été réalisés par Ghent Dredging sur environ 400 m linéaires de la Deûle canalisée. Cet élargissement a été effectué en amont du port de Lille, là où se trouvait anciennement une centrale électrique aujourd'hui disparue. Les travaux d'élargissement comprenaient l'arrachage de palplanches, la mise en place de défenses de berges sous forme d’enrochement et la mise en eau d'un nouveau rideau de palplanches, préalablement battu et destiné à être utilisé comme quai pour le CVO (Centre de valorisation organique) de Sequedin, un pionnier dans l'utilisation de bio-carburants pour les transports publiques de la Métropole lilloise.

Le principal problème fut l'évacuation des anciennes fondations de la centrale, toujours présentes sur le terrain. 2 piles d'un ancien pont ont également été arasées ou entièrement détruites. Les quantités de béton démoli avoisinent les 5 000 m³.

Après évacuation du béton, le terrain a été excavé de manière sèche (ancien rideau de palplanche toujours en place) et les défenses de berges en enrochements réalisées.

Une fois les principaux terrassements réalisés de manière sèche, l'ancien rideau-quai fut peu a peu démoli depuis un ponton flottant ancré.

Les déblais restants ont ensuite été dragués et évacués par barge, pour un total de 70 000 m³.

Les terres franches sèches ont été évacuées vers l'ancien terrain de dépôt d'Emmerin, quelques kilomètres plus loin, en vue de réaliser de nouvelles digues, le complément de terres de constitution provenant du site même d’Emmerin.

Les terres excavées en eau à Sequedin ont été ensuite déchargées sur le nouveau terrain de dépôt constitué. 

Escaut maritime – Renforcement de la digue Scheldebroek à Zele

Les digues entourant la zone inondable contrôlée du « Scheldebroek » à Zele ont été rehaussées et renforcées jusqu'au profil « sigma ». Dans le cadre de ce projet, des travaux d'adaptation ont dû être réalisés au niveau de l'infrastructure routière, ainsi que des plantations de talus, la construction d'étangs écologiques et la réalisation de nouveaux accès vers la zone.

Le sable nécessaire aux travaux a été dragué à l'aide de notre pelle excavatrice de 85 tonnes à Saint-Amand. Après le transport du sable par barges, le sable a été pompé par notre suceuse et refoulé à l'emplacement des digues (80 000 m³)


Gand – Restauration des douves du château de Gravensteen

À Gand, la digue autour du fort de la Gravensteen a été enlevée. Ce barrage avait été construit pour permettre la restauration des murs extérieurs.

Aujourd’hui, tout a été terrassé jusqu'au profil d'origine. La zone du parc à côté de la rue a été aménagée avec de la terre végétale et ensemencée.

Après de nombreuses années, le Gravensteen est à nouveau un véritable château d'eau.


Hamme – Aménagement de la zone inondable de Lippenbroek

Hamme Lippenbroek est la première zone à marée réduite contrôlée au monde. Ce système a été développé par la communauté flamande en réponse aux contraintes et défis actuels liés à l'Escaut. La zone s'étend sur 10 hectares et est reliée à un bassin marin calme de l'Escaut. L'agence pour la nature et la forêt y a favorisé le développement de biotopes précieux.  

À l'aide d'une digue fermée, le terrain a été transformé en zone de débordement. En cas de crue de l'Escaut, les vagues passent au-dessus de la digue et inondent la zone. Quand le niveau du fleuve redescend, le niveau de l'eau dans la zone suit également cette baisse. Ce système permet de contrôler le niveau de l'Escaut en cas de tempête.

La zone est équipée d'une vanne qui permet d’atténuer l'effet des marées et de favoriser ainsi la création d'une zone naturelle riche et de schores par exemple.

Ghent Dredging, dans le cadre de ce projet, a construit la digue et l'écluse (vanne). L'écluse est bâtie sur des fondations en palplanches. Cela a mobilisé environ 165 000 m³ de terrassement.

Knokke-Heist - Réaménagement des Îles d'oiseaux du Zwin

Depuis la deuxième moitié des années 90, le Zwin lutte contre un envasement important qui provoque un approvisionnement insuffisant en eau de mer du domaine. De ce fait, les îles ont perdu une grande partie de leur force d'attraction pour les oiseaux. La population d'oiseaux sur et autour des îles est en baisse constante ces dernières années.

Dans le cadre d'un projet naturel européen de ZTAR et pour le compte de l'Agence Environnement et Forêts du gouvernement flamand, Ghent Dredging a créé plusieurs nouvelles îles destinées à offrir de nouvelles opportunités aux oiseaux comme la mouette rieuse, la sterne pierregarin et l'avocette.

Parallèlement, un nouveau pont avec barrage a été construit pour assurer un niveau suffisant d'eau de mer autour des îles d'oiseaux, tout en permettant l'accès aux randonneurs et amateurs de nature. Pour que l'eau de mer ne s'échappe pas à chaque marée basse, plusieurs fossés ont été comblés et d'autres ont été creusés, afin que la gestion de l’eau dans le domaine puisse être parfaitement maîtrisée.

Outre la restauration des îles (en-dehors de notre marché), dans le coin nord-est du Zwin, près de l'embouchure de la Zwingeul, huit hectares ont été terrassés en enlevant la couche arable riche en nutriments. Ces travaux ont été réalisés dans le but de restaurer la richesse des plantes d'origine. Cet enlèvement de mottes a permis de « rajeunir » la zone, de sorte que la slikke peut évoluer en un schorre, riche en espèces dont la salicorne et le fameux « Zwinneblomme ».

Travaux de voirie

Gand - Construction du Parc Houtdok (Parc Capitaine Zeppos)

La construction du nouveau parc Houtdok s’intègre dans le projet de renouvellement urbain « Vieilles Darses », autour de Houtdok, Achterdok et Handelsdok. Un tout nouveau quartier est en train de voir le jour là où évoluait jadis l'industrie portuaire. Après avoir confié à Ghent Dredging les travaux du Schipperskaai, la Ville de Gand nous a confié la construction du Parc Houtdok (Parc Capitaine Zeppos).

Au début des travaux, la majeure partie du site était pavée. Tout cela a dû être démoli, y compris les fondations des anciens entrepôts du port.

Une fois le site entièrement préparé pour la construction, les travaux ont pu commencer sur le futur « Parc Capitaine Zeppos ». De nombreuses disciplines faisant appel à des corps de métier différents ont été nécessaires pour mener à bien ce chantier, ce qui est précisément la force de Ghent Dredging.

Le projet a consisté en la construction de chemins piétonniers et de pistes cyclables en béton délavé, la rénovation d'un ancien treuil de navire, la restauration locale d’arches en maçonnerie du XIXe siècle, la construction d'une plage avec une jetée, la réalisation d'un parc sportif, l'installation de divers mobiliers urbains et d'une structure d'accès en acier à l'ancienne grue du port.

Au printemps 2020, les habitants de Muide et Oude Dokken bénéficiaient de 30 000 mètres carrés d'espaces verts supplémentaires pour se promener, se reposer, faire du sport et jouer.


Leeuw-Saint-Pierre - Construction des voies d'accès pour le pont Driefonteinen

Le désenclavement de la zone industrielle près du Ring de Bruxelles, sur la rive gauche du canal, entre la Chaussée de Mons (N6) et le canal, n'étant pas optimal, le Pont Drie Fonteinen est en construction. Ce nouveau pont allègera la circulation sur la N6 et dans les quartiers résidentiels.

Le but de ce sous-projet était la réalisation des remblais et la construction de la route d'accès sur la rive gauche du Canal Bruxelles-Charleroi à Leeuw-Saint-Pierre.

Avant que les élévations prévues puissent être réalisées, les sites ont dû être préparés pour la construction, notamment via l'enlèvement d'un remblai historique en béton cellulaire. Au total, plus de 22 500 tonnes de blocs Ytong ont été excavées et enlevées.

Compte tenu de la faible portance du sol en place, une pré-consolidation a dû être réalisée afin d’accélérer les tassements attendus. En vue de cette consolidation, des surélévations allant jusqu'à 1 m de haut ont été créées. Pour réaliser ces travaux de terrassement, un total de 34 000 m³ de terre a été traité, dont 30 000 m³ en apport extérieur, en partie par la voie d’eau.

Ce n'est qu'après la consolidation du sous-sol que la construction de la chaussée, composée d'une chaussée et d'une piste cyclable séparée, a pu être réalisée. Parallèlement à ces travaux, il fallait également réaliser des égouts et des canaux tampons.


Gand – Reconstruction de la Schipperskaai

Le nord de Gand va subir une véritable métamorphose ces prochaines années. Le vieux quartier des docks entre autres, véritable pivot de l'histoire industrielle de la ville, se verra attribuer une nouvelle fonction grâce à de nouveaux projets d'aménagement.

La première réalisation dans ce quartier a été la reconstruction du quai « Schipperskaai ». Il formera avec le pont Batavia la nouvelle connexion au centre-ville, tandis que la vieille centrale à béton et les grues portuaires joueront le rôle de balises, au cœur du nouveau quartier.

Avant les travaux d'aménagement du quai, la pollution historique au créosote a dû être éliminée. La créosote est le nom donné aux différentes huiles extraites de goudrons de bois ou de charbon qui servaient à traiter les traverses en bois destinées au chemin de fer qui étaient produites à Gand.

Une fois la dépollution du sol achevée, nous avons pu démarrer les travaux d'assainissement pour assurer l'écoulement des eaux pluviales des futurs bâtiments le long du quai. Une partie des tuyaux en béton existants a dû être rénovée, en insérant un tube lisse PE dans le tuyau en béton.

Lors de la dernière phase, nous avons rénové les quais. Les anciens rails réutilisés pour préserver le look industriel du quai attirent inévitablement le regard. Ces rails ont été fixés sur les traverses en béton coulées sur place.

Le chemin se constitue de pavés plats et de béton lavé. Ce quai servira exclusivement réservés aux cyclistes et aux piétons. Des murs de soutènement en béton lisse servent de bancs pour ceux qui se promènent le long du quai et des escaliers en béton donnent accès aux futurs bâtiments.

Cerise sur le gâteau, 2 grues portuaires supplémentaires ont été installées, en plus de la grue portuaire déjà sur place.

Ostende - Avenue de la Minque

Ghent Dredging a effectué la reconstruction totale de l'Avenue de la Minque à Ostende. Les travaux comprenaient également la mise en place d'un réseau d'assainissement de 2 à 4 m de profondeur, pour des diamètres de 400 à 800 mm. 30 000 m² d'enrobé ont ensuite été posés. Le projet incluait également la construction de 2 rond-points et d'une piste cyclable.

Ghent Dredging s'est occupé de tous les travaux, des évacuations des eaux jusqu'à la finition des routes et parkings.

Un collecteur séparateur d'hydrocarbures de 30 000 litres a également été installé par nos soins.

Ostende – Nouvelle darse et parc d'activités Plassendale 1

Ghent Dredging a participé à la construction du parc industriel 1 de Plassendale. Le projet s'est étalé sur 6 ans et illustre parfaitement l’union de toutes les disciplines que nous maîtrisons.

Concernant l'infrastructure routière, nous avons construit la desserte routière locale du parc industriel et les routes et rond-points du « Greenbridge », le parc scientifique de l'Université de Gand.

Au niveau des terrassements, nous avons réalisé les fondations des hangars et chemin de fer reliant Ostende à Plassendale, ainsi que des déblais nécessaires à la création d'une darse. La darse a été excavée de manière sèche pour les 2/3, le reste a été dragué en eau à l'aide de notre cutter. L'ensemble des travaux à engendré le déplacement de quelques 300 000 m³ de terre.

Enfin, Ghent Dredging à réalisé un mur de quai de 400 m de long (terrassement, ancrage du mur de quai, fourniture et installation de pieux d'amarrage et remblais derrière le nouveau quai).

Espierres-Helchin – Nouvelle piste cyclable et embarcadère pour les bateaux de plaisance

Ghent Dredging a réalisé une piste cyclable entre l'Escaut et le canal de l'Espierres. Ce projet a permis la connexion des chemins de halage qui longent l'Escaut et le canal de l'Espierres en direction de Helchin et Warcoing.

La piste cyclable longue de 5 km (+ 800 m de piste à rénover) a été réalisée selon différentes capacités portantes, en fonction de l'utilisation future qui en sera faite.

Pour finir, Ghent Dredging a installé un nouveau ponton d'accostage pour la navigation de plaisance.

Le canal de l'Espierre relie, via le Canal de Roubaix et la Marque Urbaine (France), l'Escaut à la Deûle pour la navigation de plaisance (gabarit petit Freyssinet). Vous trouverez plus d'informations concernant ces travaux dans la section dragage des références (canal de Roubaix et canal de l'Espierre).

Zwevegem - Route d'accès, parkings et bassin tampon pour les nouveaux locaux commerciaux

Le site « De Blokken » est une ancienne usine de la société Bekaert rachetée et réaménagée en parc d'affaires par l'intercommunale Leiedal, qui a confié les travaux d'aménagement à Ghent Dredging. Les 2 anciens halls de production ont été en grande partie démolis, seule une partie du hangar situé le long de l'ancienne voie ferrée a été conservée en vue de la transformer en zone commerciale. De nouvelles voiries intérieures desservant les parcelles ont été construites, ainsi que des bassins tampons pour les eaux pluviales. Les berges du ruisseau Keibeek qui longe le site ont été revalorisées en espace vert agrémenté de pistes cyclables et de sentiers piétons.

Géotechnique

Géotechnique

Ghent Dredging réalise régulièrement des campagnes de sondage géotechnique en association avec des laboratoires spécialisés. Ghent Dredging a ainsi effectué des forages sur la Meuse pour AIDE, en collaboration avec Geolab. Dans la darse de Strasbourg comme dans le port d'Anvers, Ghent Dredging a réalisé des sondages en association avec le département géotechnique de « Maritieme Toegang » pour la BAM (Beheersmaatschappij Antwerpen Mobiel).

Sur le terrain de dépôt Callemansputte, une campagne d'échantillonage a été réalisée en association avec et pour le service géotechnique du  département « Maritieme Toegang ». Nous avons aussi effectué des sondages sur l'Escaut qui présente un marnage de quelques mètres.

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